Notre riz breton

À propos de notre riz breton

Le Domaine du triskell Rouge expérimente une méthode de plantation sèche du riz, telle que pratiquée à Madagascar.

Nous nous sommes lancé un défi : produire du riz en Côtes-d’Armor. D’ici à trois ans, nous espèrons labéliser le premier riz breton.

Nous nous sommes lancé un défi : produire du riz en Côtes-d’Armor. D’ici à trois ans, nous espèrons labéliser le premier riz breton.

Le riz planté « à sec »

riz breton

Notre rizière expérimentale bretonne.

Nous venons d’entreprendre les opérations de tallage de notre rizière expérimentale. Toujours en recherche de méthodes innovantes, nous avons décidé d’expérimenter le «Système de Riziculture Intensive» (SRI) imaginé par le Père Henri Laulanié de Sainte Croix, ancien paysan du Poitou.

Cet ingénieur agronome, prêtre jésuite, est arrivé à Madagascar en 1961, avec sa « 2 cv Citroën » et pendant 30 ans, il a parcouru l’île entière, au cours de diverses expériences d’implantation de nouvelles techniques d’agriculture pour mettre fin aux famines endémiques africaines.

Deux méthodes comparées

Nous sommes rigoureux et vivants témoins des valeurs paysannes, nous observons, analysons, imaginons et expérimentons ce qu’il conviendrait de proposer à de jeunes ruraux pour une agriculture évolutive. Nous adaptons au terroir breton le Système de Riziculture Intensive, qui valorise aujourd’hui la riziculture à 300 %, adopté par plus de 30 nations dans le monde.

L’avantage de cette technique, où le riz est planté « à sec », c’est qu’elle permet de produire plus de 30 tonnes à l’hectare, au lieu de 2 tonnes à l’hectare pour la méthode traditionnelle pratiquée en Asie. Nous allons expérimenter à la Roseraie à Évran la méthode du Père Henri Laulanié, tout en gardant un petit carré de plantation traditionnelle, dans l’eau, pour pouvoir faire des tests de comparaison. La production expérimentale de ce « riz breton » est peut-être porteuse d’un espoir de production différenciée en Bretagne, dans la perspective du réchauffement climatique inéluctable, qui même s’il est limité à 2 degrés, suivant les objectifs fixés par la Cop 21, va modifier très sensiblement le paysage agricole breton.

Des cultures totalement improbables actuellement verront le jour dans une vingtaine d’années. Sans aucune aide financière de quelque nature que ce soit, nous faisons de la recherche appliquée et nous sommes têtus ! Dans 3 ans, nous pourrons faire labelliser notre Riz Breton, si l’expérience s’avère fructueuse. Dans cet espace de plantation à sec, nous allons procéder par tâtonnements, en ce qui concerne l’arrosage. Suivant une fréquence qui reste à déterminer, nous allons « inonder » la parcelle, recommencer lorsque l’eau aura disparu et recommencer encore. Nous étudions les différentes techniques issues des travaux du Père Henri Laulanié, reprises et améliorées par d’autres, comme par exemple le chercheur japonais Katayama. L’amélioration des rendements, tout en conservant une culture naturelle, sans utilisation de produits chimiques, reste notre objectif.

Expérience à suivre !

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