Le domaine

À propos du domaine

Alexandre Reis

Alexandre Reis, l’heureux propriétaire.

Cette maison de 1764 m’a fait tourner la tête après 3 visites, en 2013 je me suis amouraché de cette belle et vieille Dame de plus de 250 ans et toujours aussi belle. J’ai donc décidé d’en faire notre maison et d’y installer ma production de safran, bien sûr, rien ne se fait sans mal, il a fallu se battre pour en prendre possession. En 2023 j’ai transmis le Domaine à Alexandre Laverty qui perpétue le travail commencé.

Un coup de coeur

Ce domaine est une part du patrimoine des Côtes d’Armor et d’une famille qui a tout fait pour la conserver en l’état d’origine. Il en est un qui a tant fait pour elle et ses terres, celui qui n’est plus et qui pourtant serait sûrement heureux de la voir briller comme par le passé. Je veux parler de M. Robert Couasnon, qui en prend possession en 1957 par acte de vente de Mademoiselle Joséphine Mace, descendante de Dame Anne Mace, à l’origine de la dite maison avec son compagnon de l’époque, le Sieur Le-Chevaistrier, avocat à la cour de Bretagne. Par amour des pierres et de l’histoire, je viens faire état de cette recherche si riche et qui nous en apprend tellement sur nos demeures.
De fait, cette terre où est construite cette demeure est un don de M. Le-Chevaistrier à son fils et à sa Dame Anne Mace, fille de Châtelain. M. Le-Chevaistrier est Sieur de la Roseraie, lui-même a pour demeure le manoir de Bleuquen qui est une propriété privée à ce jour et non loin de notre Domaine. Une autre demeure plus proche de basse Rivière a été aussi la demeure d’un autre fils du Sieur Le-Chevaistrier.
Pour ma part, je continue mes recherches afin de pouvoir donner vie à cette demeure et la partager avec les descendants de la famille Couasnon, qui y sont attachés, cela va de soi : je m’efforce de faire en sorte que l’histoire continue.

Pourquoi Domaine du triskell rouge ?

C’est simple : «Domaine» car il s’agit d’une demeure de 1764 issue d’un fils de la famille Le-Chevaistrier, avocat à la cour de Bretagne et de Dame Anne Mace. Il n’est d’histoire plus vraie que celle-ci : plus de 250 ans ont contemplé le temps qui passe, avec ses sources qui donnent vie à l’étang du domaine, ses terres où tant de sueurs et de labours ont sculpté notre terroir ; pour ma part j’y apporte le safran, noblesse oblige, une épice.
«triskell rouge» : le safran a trois pistils rouge sang surnommés l’or rouge, car il ne peut être récolté que manuellement et pour un prix qui avoisine les 35€ le gramme suivant les fluctuations des marchés internationaux : c’est qu’il faut récolter suivant les saisons entre 180 et 250 fleurs environ pour faire 1 gramme de safran.
Alors l’ensemble de ces choses a donné naissance le 2 février 2014 au Domaine du triskell rouge et ainsi la Dame de pierre a fêté ses 250 ans. On est repartis pour encore une longue vie, à nous de préserver ce beau patrimoine.
Bien sûr, je vous tiendrai informés de mon avancée dans les recherches sur la grande Dame.

Le fronton central de la demeure : « F : P : M. LE-CHEVAISTRIER ET : D : ANNE-MACE ». La date de naissance de la demeure, au-dessus de la porte d’entrée. La grande Dame de pierre, lieu dit : la roseraie. Vue des terres du domaine à la 1ère visite, la découverte du domaine. A l’origine, cet ensemble devait être les écuries de Dame Anne Mace.
J’ai retrouvé le M. gravé sur une pierre de Falun sur un des côtés.
Par la suite elle est devenue la salle de traite aujourd’hui en attente pour de beaux projets.
On voit ici un des murs d’enceinte de l’ancienne demeure et peut-être les traces
du portail d’entrée du domaine où par la suite ont été construit les soues.
Vue de l’étang du domaine. 1er safran du domaine.
Notre riz breton
Notre safran breton
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